Plus qu'un simple allié de bien-être, la lampe de luminothérapie est une véritable bénédiction pour les personnes qui doivent composer avec une baisse de moral, des troubles du sommeil, une déprime, une fatigue chronique et des baisses de régime en automne et en hiver, lorsque le taux d'ensoleillement atteint des niveaux particulièrement bas. Pour beaucoup, la luminothérapie est la garante de l'équilibre physiologique.
Le choix d'une bonne lampe de luminothérapie doit se fonder sur l'intensité lumineuse (10 000 lux, dans l'idéal), la température des couleurs (entre 5 500 et 6 500° K dans l'idéal), l'Indice de Rendu des Couleurs (supérieur à 75) ainsi que le respect des normes de sécurité. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ce dernier point qui garantit l'utilisation de votre lampe de luminothérapie en toute sécurité. Par ailleurs, avant d'utiliser une de ces lampes, nous vous conseillons de lire notre article : Comment fonctionne une lampe de luminothérapie ?.
Sommaire
Les lampes de luminothérapie à LED sont plus sûres et plus pratiques
Aujourd'hui, et fort heureusement, la grande majorité des lampes de luminothérapie que l'on retrouve sur le marché grand public éclairent à l'aide de diodes électroluminescentes (LED). Pourquoi « fort heureusement », nous direz-vous ? C'est simple. L'éclairage LED présente de nombreux avantages : pas de risque d'explosion et de bris de verre, peu de risque de brûlure au contact car ces sources de lumière ne chauffent pas plus que de raison, pas d'émission de rayonnements ultraviolets ou infrarouges (ou filtration proche de 100 %), belle résistance aux chocs et aux secousses, etc.
De plus, les lampes de luminothérapie qui reposent sur l'éclairage LED permettent une gradation dans l'intensité lumineuse, ce qui vous permettra d'ajuster le niveau de lux qui parvient à votre rétine sans forcément agir sur la distance entre la source lumineuse et vous. Généralement, les meilleures lampes de luminothérapie (Beurer, Philips, Lumie, Duronic) permettent à l'utilisateur de choisir entre une intensité lumineuse de 2 500, 5 000, 8 000 et 10 000 lux, selon ses besoins et sa réceptivité à la lumière artificielle.
Notez enfin que les diodes électroluminescentes peuvent être intégrées dans de très petits espaces sans problème. Dans la pratique, cela permet aux fabricants des lampes de luminothérapie d'intégrer de nombreuses LED dans leurs modèles sans forcément aboutir à une lampe imposante et encombrante. C'est pourquoi les lampes de luminothérapie à LED sont généralement légères, compactes et facilement transportables. Vous allez par exemple pouvoir transporter votre lampe de la maison au bureau, et vice versa, pour ne jamais manquer de peps !
Quelle norme de sécurité pour les dispositifs d'éclairage à LED ?
Bien qu'elles constituent la meilleure option d'éclairage pour les lampes de luminothérapie, les LED ne sont pas exemptes de tout effet secondaire, avec notamment une irritation de l'œil et une atteinte de la rétine lorsque la lumière émise est enrichie de bleu plus que de raison, avec des longueurs d'onde courtes (de 350 à 500 nanomètres). Rassurez-vous, les fabricants des lampes de luminothérapie font en sorte de limiter la teinte bleue pour vous permettre d'utiliser votre lampe de luminothérapie en toute sécurité.
Certains modèles récents ont fait le choix de la lumière bleue plutôt que de la lumière blanche. Ces modèles proposent des longues d'ondes plus longues et une filtration à 100 % des UV. Vous n'avez donc rien à craindre si vous n'avez pas de pathologie oculaire.
Les sources d'éclairage qui utilisent les diodes électroluminescentes sont régies par la norme NF62471. Cette dernière définit quatre groupes de « dangerosité » pour les sources de rayonnement optique, de « GR 0 » « GR 3 » :
- Le niveau « GR 0 » : il s'agit des lampes qui ne présentent aucun risque pour l'utilisateur avec une exposition de 10 000 secondes (2,7 heures) ;
- Le niveau « GR 1 » : il s'agit des lampes qui ne présentent pas de risque pour l'utilisateur lorsque la durée d'exposition directe est comprise entre 100 et 10 000 secondes ;
- Le niveau « GR 2 » : il s'agit des lampes qui ne présentent pas de risque pour l'utilisateur lorsque la durée d'exposition est inférieure à 100 secondes ;
- Le niveau « GR 3 » : il s'agit des lampes qui présentent un risque pour la santé même avec une exposition très brève (0,25 seconde).
Vous l'aurez compris, les lampes de luminothérapie doivent être de niveau « GR 0 » ou « GR 1 », car le modèle le moins puissant n'exigera de vous qu'une exposition de 2 heures. Les modèles de 10 000 lux n'ont besoin que de 20 à 30 minutes pour faire effet. Notez que le marquage « CE » impose aux lampes d'afficher clairement leur niveau de dangerosité, de « GR 0 » à « GR 3 » avec une définition claire du marquage pour protéger le consommateur.
Les autres normes de sécurité des lampes de luminothérapie
Nous vous conseillons de choisir une lampe de luminothérapie qui bénéficie du marquage spécifique « CE médical », qui est généralement noté de la sorte : « 93 – 42 – CE ». Ce marquage est réservé aux modèles qui répondent favorablement à un cahier des charges rigoureux en matière de sécurité d'utilisation, d'information du consommateur et de filtration des ultraviolets (UV) nocifs pour la peau et la rétine, par exemple.
Notez enfin que les lampes de luminothérapie peuvent également afficher des indices de résistance aux chocs, aux particules, à la projection d'eau, etc. Ainsi, une lampe de luminothérapie marquée « IP 44 » ne craindra pas les projections d'eau, même si elle ne sera pas étanche pour autant.